Après une longue soirée et plus que quelques cocktails, vous vous retrouvez seul dans une chambre d'hôtel miteuse avec un inconnu glamour. «Je veux vous montrer quelque chose» roucoule l'étranger, mais au lieu de décrocher un soutien-gorge ou de déboutonner une braguette, il enfonce ses crocs dans votre gorge. Vous passez les dernières secondes de votre vie dans l'étreinte du prédateur, regardant le papier peint taché de cette chambre d'hôtel pendant que la créature vide vos veines. Quelques instants après votre mort, vous vous réveillez. C'est la scène d'ouverture de VTM:B, un jeu salué par beaucoup comme un triomphe de l'immersion et de la mécanique de choix des joueurs. Le joueur joue le rôle d'un vampire nouvellement engendré essayant de survivre dans la société impitoyable des morts-vivants. Commencez par sélectionner votre personnage dans l'un des 7 clans vampiriques, chacun avec ses propres capacités et limites. Le choix du clan affectera la façon dont le personnage du joueur se fraye un chemin à travers le monde et la façon dont le monde réagira à son tour au personnage. Votre force pour obtenir votre chemin ? Votre sangsue côtoie-t-elle des sangs bleus dans les clubs et les salles de bal ou se cache-t-elle dans les égouts et les cimetières en se nourrissant de rats ? Les personnages qui peuplent cette vision tordue de L.A. sont vraiment ce qui donne vie à tout le jeu. Dès leur première nuit, les joueurs sont impliqués dans des complots et des conflits. Un réseau dangereux d'alliances et d'ennemis ténus s'étend devant le personnage du joueur et tout faux pas le rapprochera beaucoup plus de sa deuxième et dernière mort.